The performance of the complete Wunderhorn Lieder requires an artist who understands the musical and vocal import of these songs, but also their dramatic content. What is needed, therefore, is a singer-actor. And on this album Dietrich Henschel is the one. A major talent of Henschel's is to extend his theatrical abilities to the lied recital.

Mahler's piano versions of the Wunderhorn lieder represent the sole option for those desirous to record the complete set, but the piano option is not merely a negative choice. According to Donald Mithcell, "the orchestra is there, locked with the piano accompaniments andy struggling to get out". The piano versions are so suggestive of the orchestral texture and coloring, and they are so much more transparent with respect to Mahler's contrapuntal interlacing, that nothing is lost in the hands of a good piano player.

This is where Boris Berezovsky enters the picture. Boris has performed in the most prestigious concert series of our time, and he is reputed for his colorfully grandiose playing which is just the thing to show the orchestral sonorities and textures. Since Mahler’s orchestral lied settings do not always converge with a singer’s needs (or rather: since few orchestras know how to tailor their performance to a singer’s needs), the piano version is a more viable alternative, if at least it is performed by a player who knows to bring out both the grandeur and the poetry in Mahler’s music.

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Sämtliche Wunderhornlieder in Mahlers eigener Fassung für Singstimme und Klavier mit dem wunderbaren Bariton Dietrisch Henschel.

Dietrich Henschel besitzt die dramatische Darstellungskraft eines Opernsängers, die er in Liedinterpretationen ebenso wunderbar einsetzt. Die verschiedenen Facetten in den Wunderhornliedern arbeitet er ohne Mühe heraus und wird vom farbenreich begleitenden Pianisten Boris Beresovski unterstützt.

Les 24 lieder que Mahler composa sur des poèmes de tradition populaire issus de l’anthologie du « Wunderhorn » ne sont généralement pas considérés comme un recueil autonome, encore moins comme un cycle (contrairement aux Kindertotenlieder, par exemple). Les intégrales discographiques, comme celle que vous tenez entre les mains, sont extrêmement rares, et peu de concerts et d’enregistrements sont exclusivement consacrés au thème du Wunderhorn. Le plus souvent, les Wunderhorn-Lieder viennent étoffer une soirée de concert ou un enregistrement, en complément de programme.
La publication des compositions liées au Wunderhorn sous différentes formes jalonne la première partie de la vie de Mahler. Un premier groupe de 9 lieds parut en février 1892 dans un volume intitulé Lieder und Gesänge für eine Singstimme und Clavier. Un deuxième groupe de 12 lieds, plus connu dans sa version avec orchestre, fut publié par Josef Weinberger en 1899, simultanément dans cette version et dans la version originale de Mahler pour voix et piano. Les derniers lieds (Revelge et Der Tambourg’sell), composés en 1899 et 1901, furent publiés en 1905 avec les Rückert Lieder.

Ce qui distingue l'interprétation de Dietrich Henschel et en fait un interprète du Lied exceptionnel, c'est cette alliance très fine entre une grande sensibilité musicale et une égale sensibilité à la langue et au message véhiculé par le texte : Dietrich Henschel incarne ses personnages en profondeur et donne ainsi à voir ce qui relève de l'invisible. Le piano de Boris Berezovsky, qu'il s'agisse d'évoquer le martèlement du sol par une troupe de soldats ou au contraire la finesse d'un trille d'oiseau, qu'il souligne l'intensité dramatique d'une phrase ou retienne son souffle à l'approche de l'abîme, est remarquable d'efficacité dans la peinture de ces différents univers.
Classica

Dietrich Henschel, uno dei maggiori baritoni dei nostri giorni è qui accompagnato dal grande pianista Boris Berezovsky in un CD dedicato a tutti i Wunderhorn Lieder di Mahler. Essi rappresentano più della metà della produzione liederistica mahleriana, ma non sono mai stati considerati come un corpus. Henschel ne fa quasi un ciclo dal tono antibellico, un (anti-) War Requiem, dove la guerra è vista come il male che sconfigge ogni amore e la felicità.